Par clt_840, 19 juin, 2024
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Moins répandue que l’augmentation mammaire, la réduction mammaire tend néanmoins à gagner du terrain auprès de nombreuses femmes en leur offrant la possibilité de gagner en qualité de vie avec l’amélioration de leur santé, de leur bien-être et de leur confort. Explications.

Quelles motivations derrière la réduction mammaire ?

La réduction mammaire est généralement motivée par deux principaux facteurs relevant d’aspects à la fois psychologiques et médicaux.

Sur le plan psychologique, l’hypertrophie mammaire peut créer un déficit de confiance en soi : les femmes qui en sont atteintes peuvent en effet être complexées par leur silhouette, se sentir mal à l’aise vis-à-vis du regard des autres, sans oublier que leur problème génère parfois des contraintes pour s’habiller.

Parallèlement, sur le plan médical, une poitrine trop volumineuse peut engendrer des soucis de santé tels que des douleurs articulaires et musculaires au niveau du dos et des épaules, mais aussi des irritations cutanées sous les seins, ainsi que des difficultés à pratiquer certaines activités physiques.

Consultation et procédure chirurgicale

Avant de subir une réduction mammaire, il est essentiel de consulter un chirurgien plasticien qualifié. Lors de la consultation initiale, le chirurgien examinera la poitrine de la patiente, discutera de ses objectifs et expliquera en détail le processus de l’intervention. Il est important que la patiente pose toutes ses questions et exprime toutes ses préoccupations lors de cette consultation afin de prendre une décision éclairée.

La réduction mammaire est réalisée sous anesthésie générale et dure en moyenne 2h30. Pendant l’opération, le chirurgien enlève l’excès de tissu glandulaire, de graisse et de peau des seins, remodelant ainsi la poitrine pour obtenir une taille plus proportionnée à la silhouette globale de la patiente. La technique chirurgicale utilisée dépend des besoins spécifiques de chacune, mais elle implique généralement la création de cicatrices autour de l’aréole et sous le sein, en T inversé, qui s’estompent généralement avec le temps.

À noter que la procédure est prise en charge par la Sécurité sociale à partir de 300 grammes enlevés par sein.

Les suites de l’intervention

Après l’opération, la patiente reste 48 heures à la clinique, puis bénéficie d’un arrêt de travail allant de trois semaines à un mois. Il est normal de ressentir une certaine douleur, un gonflement et des ecchymoses autour des seins, mais ceux-ci diminueront progressivement sous deux à trois semaines.

À la maison, outre les changements de pansements, il est nécessaire de réaliser des soins d’hydratation et de massage, avec une rééducation sensorielle à pratiquer devant un miroir pour aider à se réapproprier cette partie du corps.

À moyen et long termes, la majeure partie des femmes constatent une amélioration significative de leur confort physique et de leur estime de soi après l’intervention. Cependant, il est important de maintenir un poids stable et de suivre les recommandations post opératoires  du chirurgien pour garantir des résultats durables.

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